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CV VIRTUEL POUR JOB BIEN REEL

11 mars 2010

Curriculum Vitae

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FORMATION

       2007/2008 : Troisième année de journalisme à l’ISCPA
2006/2007 : Deuxième année de journalisme à l’ISCPA
2005/2006: Première année de journalisme à l’ISCPA
2005: Baccalauréat littéraire mention assez bien

EXPERIENCE PROFESSIONNELLE

Depuis août 2008 : Employée à ODS Radio Annecy : matinales de 6h à 9h, présentation, directs pour les jeux olympiques et le tour de France, reportages sur la région savoyarde...
Depuis Septembre 2006 : Correspondante pour Lyon.france-webzine.com : site Internet sur la vie et la culture lyonnaise : rédaction quotidienne d'articles et de dossiers.
Juin 2008 : Stage pratique à Virgin Radio Rhône :matinales enregistrées, reportages, chroniques culturelles...
Mars-Mai 2008 : Stage pratique à RFO Réunion : reportages sur le terrain, interviews, participation au journal télévisé.
De septembre 2007 à mars 2008 : Correspondante pour Danse Light : magazine nationale de danse : compte rendu de spectacles, interviews, portraits...
Du 20 au 28 novembre 2007 : Stage pratique au Grand Prix de Tennis de Lyon : mise à jour du site officielle, reportages écrits et audiovisuels sur le Village, interviews de personnalités…
Juillet-Août 2007 : Stage pratique à LyonGratuit.com : mise à jour quotidienne du site Internet, interviews, rédaction d’articles…
Mars-Septembre 2007 : Correspondante au Dauphiné Libéré de Vienne : questions du jour, couverture de la région viennoise, rédaction d’articles…
Janvier-Mars 2007 : Stage pratique à Radio Espace Lyon : interview, montage, sons secs, enrobés, essais de présentation, rédaction de lancements…
Septembre-Décembre 2006 : Correspondante pour Infosloisirs.com : site internet sur la culture et le sport à Lyon.
Juillet-Août 2006 : Stage pratique à Déclic, le magazine du handicap : fiches synthèse, courrier des lecteurs, petites annonces, rédaction d’articles…
Avril-Juin 2006 : Stage pratique à LyonGratuit édition papier, mensuel d’informations lyonnais : reportages, rédaction d’articles, prise de photos, contact professionnel, communication…
Décembre 2001: Stage d’observation à France Bleu Isère Vienne: découverte du métier, assistance dans les déplacements, interview et montage d’un sujet musical.

COMPETENCES

- Maîtrise anglais, espagnol, italien (lus, compris, parlés). Une année de Chinois.
- Maîtrise la photographie : reporter LyonClubbing dans les soirées en 2007.
- Bon sens du relationnel et des responsabilités.
- Utilisation quotidienne d’Internet et régulière des logiciels Word, Works, Excel, Xpress et Power Point.
- Utilisation de logiciels de montage : Audacity, Finalcut, WinRadio, Avide

CENTRES D’INTERET

-Voyages: Espagne, Allemagne, Finlande, Autriche, Angleterre, plusieurs séjours en Italie. Une expérience de trois mois à la Réunion.
-Danse: 9 ans de moderne jazz et 7 ans de Hip-hop dont trois ans de compétitions. Championne de France de Hip hop 2006. Membre du compagnie : les Authentiks.

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10 mars 2010

Une semaine à France Télécom

Retour sur ce drame qui a bouleversé la Haute Savoie cette semaine. Un employé de France Télécom s’est suicidé près d’Annecy. C’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. La semaine a été très tendue dans l’entreprise.

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Lundi matin, on apprend le suicide de Jean Paul Roanet. Agé de 51 ans, marié et père de famille, il était employé à France Télécom à Annecy-le-Vieux. Dans une lettre trouvée dans sa voiture, il dénonce clairement le climat tendu de son entreprise. 24 suicides en moins d’un an à France Télécom. Les salariés en ont marre. Le jour même, ils décident d’arrêter le travail sur la plateforme annécienne, en soutien à leur collègue décédé quelques heures plus tôt. Des défilés s’organisent un peu partout en France. Les syndicats dénoncent une situation intenable. Une pression trop forte qui pousserait certains salariés au désespoir. Pour faire face à la situation, le PDG de France Télécom décide de se rendre en Haute Savoie. C’est la première fois qu’il se déplace après un suicide dans son entreprise. Il est accueilli sous les sifflets, ce lundi soir. Après une réunion avec les syndicats, il annonce la fin des objectifs individuels à Annecy et la suspension de la mobilité des cadres au niveau national.
Des mesures qui ne suffisent pas. En Haute Savoie, la mobilisation continue le lendemain. Mardi, les salariés ont défilé jusqu’au centre ville d’Annecy pour interpeler la population. Ils ont décidé aussi de porter plainte contre X pour mise en danger de la vie d’autrui. La plainte a été reçue à Lyon et devrait être étudiée dans les prochains jours. De leur côté, le parti socialiste et le parti communiste demandent la démission de la direction de France Télécom.

Mercredi 30 septembre : les salariés reprennent le travail au centre d’appel d’Annecy-le-Vieux. Difficile de répondre au téléphone et de se concentrer dans ces conditions. Un CHST extraordinaire se réunit pour trouver des solutions. Après plusieurs heures de réunion et de concertation, les syndicats se mettent d’accord sur plusieurs mesures : la reconnaissance du suicide en accident de travail, le comblement des départs, l’ouverture des négociations sur les conditions de travail, la création de CDI et la mise en place d’un vrai dispositif de fin de carrière.

Ce jeudi a été une véritable journée de deuil. 15h, heure des obsèques de Jean Paul Roanet à Vieugy. Son épouse a fait savoir qu’elle ne voulait voir aucune chemise ni aucune voiture France Télécom. Pour l’occasion, plusieurs plateformes nationales étaient fermées, dont celle d’Annecy. Le PDG de France Télécom, Didier Lombard, n’a pas assisté à la cérémonie. Il était reçu par Christine Lagarde. La ministre de l’économie a réitéré son soutien à la direction. Elle attend que les mesures de soutien soient vraiment appliquées au sein de l’entreprise.

Aurélie Beau

Article publié sur le site www.lyongratuit.com - Le 1 octobre 2009

10 mars 2010

Sida : Jeunes et engagés

Journée mondiale de lutte contre le sida, ce 1e décembre. Alors que le virus continue de toucher des milliers de personnes dans le monde, l'association « Étudiants contre le sida » a décidé de frapper du poing sur la table avec un calendrier top glamour.

sida

Pour célébrer ses quinze ans d'existence, l'association « Étudiants contre le sida » sort un tout nouveau calendrier, sur le modèle des dieux du stade. Des anonymes ont accepté de poser nus pour montrer toute l'importance de la prévention. Que des étudiants pour envoyer un message fort à cette population, fortement touchée par le virus. Plus que de la sensibilisation aux méfaits du sida, ce calendrier veut aussi redonner confiance aux jeunes. Ce n'est pas forcément facile à 18 – 19 ans d'assumer son homosexualité ou sa séropositivité. Le sida reste tabou, en particulier dans le milieu étudiant.
Ce nouveau calendrier s'adresse à tous les profils : les homosexuels, les hétérosexuels, les filles, les garçons... Tous les modèles posent nus sur un lit. La chambre à coucher étant le premier lieu de prévention. On peut voir aussi deux garçons et une fille pour le mois d'août : c'est souvent en été que les jeunes font de nouvelles expériences. Le calendrier « Étudiants contre le sida » délivre des messages forts sur la prévention et le dépistage.
Cette année, les organisateurs ont pu compter sur le soutien de plusieurs personnalités : le décathlonien Romain Barras, l'acteur Laurent Artufel et le coach sportif Grégory Capra ont accepté de poser pour la lutte contre le sida. Ils s'affichent aux côtés de parfaits inconnus, avec l'espoir de voir reculer la maladie.

Le calendrier est disponible à l'agence LMDE de Lyon, à Lyon Campus, au prix de dix euros.

Aurélie Beau

Article publié sur le site www.lyongratuit.com - Le 30 novembre 2009

10 mars 2010

Peizerat : Un patineur en politique

Gwendal Peizerat se lance en politique. Il sera aux côtés de Jean Jacques Queyranne pour les prochaines élections régionales. Le champion olympique s’est laissé convaincre. Il sera candidat dans le Rhône.

Gwendal_Peizerat

Pour ceux qui ne le connaîtraient pas, Gwendal Peizerat, c’est le patineur le plus célèbre de la région. Champion olympique de danse sur glace avec sa partenaire Marina Anissina, il a raccroché les patins il y a quelques années maintenant. A 37 ans, sa reconversion est toute trouvée. Le sportif se lance maintenant en politique. Le président de la région Rhône-Alpes, Jean Jacques Queyranne lui avait déjà proposé une alliance en 2004. A l’époque, il n’était pas prêt. Aujourd’hui, c’est différent. On le retrouve en septième position sur la liste socialiste conduite par le président sortant. Il commence sa vie politique avec les élections régionales de mars prochain.

Jean Jacques Queyranne saura profiter de sa notoriété et de son expérience dans l’univers du sport. Gwendal Peizerat est aussi membre du comité de candidature d’Annecy pour les jeux olympiques de 2018. Il est aussi chef d’entreprise d’une société spécialisée dans l’aide à la mise en conformité des installations sportives. Une entreprise basée à Vaulx-en-Velin dans la circonscription de Jean Jacques Queyranne. « Concernant sa politique sportive, j’ai constaté que les promesses faîtes par la région avaient été tenues et que les objectifs avaient été dépassés. » Le champion rejoint les convictions du président de la région. Il salue aussi sa politique pour l’emploi des jeunes, notamment les emplois tremplins.
Gwendal Peizerat a un double avantage : il est connu du grand public et c’est un vrai rhônalpin. Né à Bron, il a aussi des origines savoyardes et vit en ce moment dans le nord Isère.

Aurélie Beau

Article publié sur le site www.lyongratuit.com - Le 13 janvier 2010

10 mars 2010

Ninkasi : Une marque 100% lyonnaise

Le Ninkasi, une institution à Lyon. Le groupe n’a cessé de se développer depuis l’ouverture du premier restaurant en 1997. L’offre se décline maintenant autour de six établissements. Tous des lieux de détente et de culture.

ninkasi

L’histoire du Ninkasi a commencé en 1997 avec l’ouverture du premier lieu de brassage jamais connu en France : le Ninkasi Gerland est le premier établissement à ouvrir ses portes à Lyon. Un espace dédié à la bière où l’on peut manger sur place ou sur le pouce, boire un coup et assister à des concerts. Les créateurs du concept se sont inspirés des micro brasseries américaines, des modèles que l’on retrouve beaucoup à Londres, Berlin ou encore Barcelone. La machine Ninkasi fait un tabac. A tel point que cinq nouveaux établissements ouvrent dans l’agglomération lyonnaise et à Saint Etienne. Le groupe commence son expansion en 2002. La dernière ouverture en date est prévue le 26 janvier avec le Ninkasi sans soucis.

Le lieu pilote reste quand même le Ninkasi à Gerland. 2550 m² de détente. Une récente étude montre que la clientèle est très éclectique : 32% des clients sont étudiants, 25%, des cadres et chefs d’entreprise, 34% des employés. La répartition par âge est serrée : les moins de 25 ans représentent 43% de la clientèle, 45% pour les plus âgés. Le secret du concept Ninkasi, c’est son authenticité. Tout est partie de la fabrication maison des bières. Une histoire ancestrale remise au goût du jour : au 18e siècle, un fabricant de bière est arrivé à Lyon. Il était d’origine allemande et c’est le tout premier à avoir fait goûter son breuvage à la population. Sa bière de qualité a eu un franc succès, tellement, qu’elle est maintenant reconnue en France entière.

C’est sur cette belle histoire de tradition que les créateurs du Ninkasi ont démarré leur aventure. Maintenant le groupe compte six restaurants, une fabrique de bières qui emploie six salariés, des restaurants spécialisés dans les produits locaux, une boulangerie, un espace location pouvant accueillir 1500 personnes à Gratte Ciel et de nombreuses salles de concert. Le Ninkasi en quelques chiffres, c’est 320 000 repas servis chaque année, 72 000 spectateurs pour 460 spectacles programmés en 2008, 600 000 clients.

Le Ninkasi Gerland

C’est la base du groupe. Une salle de spectacle de 600 places : le Kao. Un bar et point de restauration rapide : le Kafé. Des hamburgers, des frites et des boissons à déguster sur le pouce : le Snack. Un restaurant qui cuisine à la bière : le Silo. Un coin de verdure pour les belles journées d’été : le Beergarden. Un espace de repos : La Guitoune et la terrasse, pouvant accueillir jusqu’à 200 personnes.

Le Ninkasi Ampère

C’est le tout premier établissement ouvert en centre ville. Un temple dédié aux produits locaux et artisanaux. Les thés proviennent du commerce équitable, les jus de fruit, de producteurs rhônalpins et les glaces sont artisanales. A découvrir : l’Alp’coca originaire de Savoie.

Le Ninkasi Ferrandière

Situé au cœur de la presqu’île, cet établissement de 100 m² reprend tous les produits de la gamme Ninkasi : bières, burgers, salades… Idéal pour manger sur le pouce, son arrière salle est aussi très confortable avec des larges fauteuils, tables basses et canapés.

Le Ninkasi Opéra

Chaque semaine, il propose les mix-DJs et des concerts en acoustique. La salle intime, peut accueillir jusqu’à 70 personnes. Elle fait découvrir de nouveaux talents, des musiciens amateurs pour une programmation variée, à l’intérieur des pierres de la ville.

Le Ninkasi Gratte Ciel

Ouverte en 2005 à Villeurbanne, la salle sert surtout pour les réunions et séminaires. C’est un espace très souvent loué par les entreprises. Une architecture moderne qui peut accueillir jusqu’à 1500 personnes.

Le Ninkasi Saint Etienne

Le Ninkasi s’exporte aussi en dehors des murs lyonnais. A Saint Etienne, c’est une véritable scène locale. Tous les jeudis, vous pouvez profiter d’un concert, tous les vendredis, c’est scènes ouvertes et les DJ le samedi soir.

La boulangerie Ninkasi

Située dans le quartier de Bellecombe à Lyon, elle approvisionne tous les établissements en pain. Elle propose aussi une offre de pâtisserie, viennoiserie, chocolat et snacking. Vous pouvez déguster les produits sur place, en terrasse ou sur la mezzanine.

Aurélie Beau

Article publié sur le site www.lyongratuit.com - Le15 janvier 2010

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10 mars 2010

Grégory Lemarchal : Un ange local

Bonne nouvelle pour l'association Grégory Lemarchal qui lutte contre la mucoviscidose. L'album du jeune chambérien est en tête des ventes d'album en France. Retour sur une carrière impressionnante, qui s'est terminée bien trop tôt.

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Grégory Lemarchal nous a quitté il y a deux ans. Il avait enflammé la France entière après son passage à la star Académy. Plus qu'un chanteur, c'était une vraie leçon de vie et de courage. Atteint de la mucoviscidose, il ne s'est jamais plaint et a toujours montré qu'on pouvait vivre, même en étant malade.

Né le 13 mai 1983 à la Tronche en Isère, on lui a diagnostiqué la mucoviscidose à vingt mois. Ca ne l'a pas empêché de vivre ses rêves. Toujours attiré par la scène, il est devenu champion de France de rock acrobatique à l'âge de treize ans. En 1998, il remporte l'émission Graine de Stars. Il devient une vraie star à Grenoble et fait les premières parties d'Hervé Villard et Gilbert Montagné. Mais c'est vraiment la Star Académy qui le propulse en haut de l'affiche. En 2004, il devient le grand gagnant de cette quatrième édition, avec plus de 80% de suffrage, face à Lucie Bernadoni. Pendant l'émission, il a impressionné par son courage, son travail et sa voix : Pascal Nègre l'a même jugé à quatre octaves.

Son premier album « Je deviens moi » devient double disque d'or en France. Il reçoit aussi la récompense de révélation francophone de l'année aux NRJ Music Awards. C'est la consécration. On en oublie presque qu'il est gravement malade. Toujours le sourire au lèvre, épaulé par sa famille et par les plus grandes stars comme Céline Dion et Hélène Ségara, on le croit intouchable.

Au printemps 2007, son état se dégrade. Il est hospitalisé d'urgence à l'hôpital de Suresnes, où il vivra ses derniers moments. Grégory Lemarchal est décédé le 30 avril suite aux complications de sa maladie. Parti mais toujours présent dans le cœur des français, il a donné son nom à une association de lutte contre la mucoviscidose basée à Chambéry. Ses parents continuent le combat pour trouver un remède à cette maladie incurable.

Rêve, un album à titre posthume

Son dernier album « Rêves » est un véritable succès : 37 563 disques écoulés la semaine dernière, ce qui le place au sommet des ventes d'album. Les bénéfices sont directement reversés à l'association Grégory Lemarchal qui lutte contre la mucoviscidose. Dans cet album posthume, vous pouvez retrouver deux titres inédits : « j'écris » et « je rêve » et une compilation des plus grands tubes de notre star locale.

Aurélie Beau

Article publié sur le site www.lyongratuit.com - Le 1 décembre 2009

10 mars 2010

27e BCA : En route pour l'Afghanistan

C'est le grand jour pour le 27e BCA... 180 chasseurs alpins du quartier Tom Morel, près d'Annecy, sont sur le départ pour l'Afghanistan. C'est la première vague des trois à partir. Deux devraient suivre dans les semaines qui viennent. Ils partent tous pour une mission de six mois, dans la région de Kapissa... Une mission entre inquiétudes et patriotisme.

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Une intervention non sans risque

Au total, plus de 400 chasseurs alpins vont partir en Afghanistan, pour une mission de surveillance et de maintient de la paix. Ils seront dans la région de Kapissa, sur les bases de Najrab et Tayab, situées à 1800 mètres d'altitude. A cette époque de l'année, il commence à faire froid, ils devraient passer leur mission sous la neige. Mais ils sont entraînaient pour cela... Ils ont passé un stage d'entraînement dans les montagnes de Briançon : l'altitude et le froid font partie de leurs compétences. C'est en partie pour cela, qu'ils ont été choisis par le ministère de la défense pour partir dans cette région. Leur objectif sera de contrôler et de sécuriser la vallée de Kapissa, celle qui permet de relier Kaboul par le Nord Est. Deux camps ont déjà été installés pour accueillir les premiers chasseurs. Ils embarquent ce soir à Roissy. L'arrivée est prévue demain matin, heure locale, à Kaboul.

Des comptes à régler

Ces nombreux mois de préparation à Annecy n'ont pas été de tout repos. Le départ a été donné, reporté, modifié... Fin octobre, le ministre de la défense Hervé Morin était au 27e BCA pour rassurer les troupes. L'occasion pour les chasseurs alpins de demander des explications. C'est qu'ils étaient un peu frustrés de l'éviction d'une de leurs compagnies. Au début de l'automne, le ministre a décidé d'envoyer moins d'hommes que prévu, des hommes pourtant tous préparés et entraînés pour l'Afghanistan. Ceux qui restent en réserve, sur la base de Haute Savoie, l'ont pris pour une punition. Encore aujourd'hui, ils ont du mal à voir partir leurs collègues sans eux. Autre problème : le matériel. Les chasseurs seront rejoints par le 3e RPIMa. Ils seront plus que prévu sur le terrain. Est ce qu'ils auront les moyens nécessaires pour leur mission ? Hervé Morin les a rassuré en publiant la liste des équipements. Et puis, il y a l'appréhension du terrain. Tous ont en mémoire l'embuscade d'août dernier qui avait coûté la vie à huit soldats. Récemment, des talibans a revendiqué cette attaque dans une vidéo. Il exige le retrait des troupes françaises en Afghanistan.

La famille reste à quai

Il y a ceux qui partent, et ceux qui restent... Pendant six mois, les chasseurs alpins laissent derrière eux femmes et enfants. Le 27e BCA prépare cette longue pause. La caserne a tout organisé pour qu'ils ne soient pas complètement déconnectés. Un téléphone et des connexions internet sur les camps de base pour garder un contact avec la France. Les familles sont prises en charge. Des animations sont prévues, pendant toute la durée de la mission pour qu'elles se sentent moins seules. Elles devront passer Noël loin de leur compagnon, peut être la plus dure épreuve de ce long voyage. Et pour mettre fin à l'appréhension du terrain de guerre, elles seront informées quotidiennement par le biais d'un site internet. C'est un peu comme ci, elles étaient, elles aussi en Afghanistan.

Aurélie Beau

Article publié sur le site www.lyongratuit.com - Le 18 novembre 2008

10 mars 2010

Annecy 2018 : Nouveau logo, nouvelles couleurs

Une nouvelle étape vient d'être franchie dans la candidature Annecy – Haute Savoie 2018. Le comité a présenté ce mardi 1e décembre le nouveau logo qui représentera la candidature au niveau international.

logo_2018_annecy

Un logo en 3D

Plusieurs personnalités sportives étaient réunis à Annecy pour présenter le nouveau logo de la candidature haut savoyarde. Roulement de tambour : à 11h précise, le rideau est tombé devant un logo sensiblement identique au précédent. On retrouve les montagnes et le lac pour le côté local, le titre Annecy 2018 dans une typographie plus moderne et, petite nouveauté, cinq bandes de couleurs représentants les anneaux olympiques. Un logo spécialement conçu pour la course internationale. Annecy apparaît comme une candidature saine et moderne.

Une cérémonie officielle

C'est en face du lac, devant les annéciens qui ont bravé la pluie, que le comité de candidature a révélé le nouveau logo. Une cérémonie pleine de symbole. Ca s'est passé à l'endroit où sont prévus les remises de médaille en cas de jeux olympiques. Ca s'est passé un 1e décembre, date à laquelle la candidature avait été officiellement lancée l'année dernière. Tous les porteurs du projet étaient présents, à commencer par Aimé Jacquet, Antoine Dénériaz, Edgar Grospiron, Jean Vuarnet, Jean Pierre Vidal... Que des sportifs pour une candidature sportive.

La suite des événements

Après la fête, le travail. Le comité de candidature a rendez-vous dès mercredi à Lausanne pour un séminaire d'informations. Le CIO remettra le règlement des jeux olympiques aux trois villes requérantes: Annecy, Munich et PiongYang. Place ensuite aux JO de Vancouver, une véritable source d'inspiration pour les représentants haut savoyards. Plusieurs membre du comité de candidature assisteront à la compétition pour tirer les leçons d'une telle organisation. Il ne restera plus qu'à attendre la décision du CIO, prévue pour le 6 juillet 2011 à Durban, en Afrique du sud.

Aurélie Beau

Article publié sur le site www.lyongratuit.com - Le 1 décembre 2009

10 mars 2010

L’affaire du petit Grégory relancée

25 ans après l’assassinat du petit Grégory, l’ADN parle. Cette nouvelle découverte qui va faire avancer l’enquête, on la doit au laboratoire médical Biomnis de Lyon. Des traces ont été retrouvées sur un courrier envoyé à la famille.

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Vingt cinq ans après, la famille du petit Grégory n’y croyait plus. Un nouveau rebondissement vient bouleverser l’affaire. Une révélation d’un cabinet d’experts lyonnais : des traces d’ADN ont été retrouvées sur un courrier adressé par le corbeau à la famille Villemin. Les empreintes appartiennent à un homme et une femme, pour l’instant non identifiés. Elles ont été retrouvées sous le timbre et sur la lettre du courrier. Le laboratoire lyonnais a aussi expertisé les vêtements de l’enfant, en vain… Rien n’a été retrouvé.

Les enquêteurs doivent maintenant se raccrocher à ces minuscules traces d’ADN qui ont survécu au temps et à l’oubli. Ce n’est qu’une petite avancée. L’identification s’annonce compliquée. Il va falloir comparer les empreintes retrouvées avec celles de tous les protagonistes de l’affaire. Pour l’instant, on sait juste qu’elles n’appartiennent pas aux parents du petit garçon. Les époux Villemin sont mis hors de cause. Il faut maintenant retrouver l’ensemble des acteurs du dossier… Vingt cinq après, certains sont peut être morts ou partis vivre à l’étranger. Sans parler des manipulations des pièces à conviction. La lettre est passée entre les mains de plusieurs enquêteurs et magistrats. Et si c’était leur ADN qu’on avait retrouvé sur le timbre ?
Le mystère reste entier mais la famille Villemin est confiante. Elle mise beaucoup sur ses nouvelles preuves pour relancer l’enquête et trouver le meurtrier de Grégory. Le petit garçon de quatre ans, avait été retrouvé le 16 octobre 1984 pieds et mains ligotés dans la Vologne, dans les Vosges.

Aurélie Beau

Article publié sur le site www.lyongratuit.com - Le 22 octobre 2009

10 mars 2010

Flactif : Une deuxième vie pour le chalet

L’affaire Flactif avait bouleversé la Haute Savoie et la France entière en 2003. Aujourd’hui, ce sordide fait divers revient à la une de l’actualité avec la mise aux enchères du « chalet de l’horreur », le chalet de la famille Flactif.

flactif

Mise à prix : 200 000 euros. Jeudi, le tribunal d’Annecy a eu affaire à une mise aux enchères particulière. Entre les objets courants et les entreprises en liquidation judicaire, le chalet de la famille Flactif. Un chalet de 235 m² au cœur du Grand Bornand, au cœur d’un drame familial qui a couté la vie à un couple et leurs trois enfants.
Dans la salle d’enchères, à peine cinq acquéreurs potentiels. Chacun a sa raison d’acheter « le chalet de l’horreur ». En tout cas, aucun n’est embêté par l’assassinat de 2003. Ils ont tous ce même sentiment de vouloir passer à autre chose : « il y a eu un drame mais il y a eu aussi de beaux moments dans ce chalet » nous assure l’un des acheteurs potentiels. « C’est une façon de rendre hommage à la famille Flactif ».
L’hommage n’aura pas coûté bien cher. La bâtisse a été estimée à 600 000 euros. Elle est partie aux mains d’un belge pour 315 000 euros, à presque la moitié de sa valeur. Une sous évaluation qui s’explique par le passé du chalet et par une histoire d’urbanisme. Pour posséder l’intégralité de la demeure, l’acquéreur devra aussi acheter une partie annexe du chalet.
Mais l’affaire n’est pas terminée. Toute personne intéressée peut encore renchérir de 10% pendant dix jours. Ce qui relancerait une nouvelle séance d’enchères avec un prix de base de 346 500 euros. Quoiqu’il arrive, le chalet du Grand Bornand devrait avoir de nouveaux locataires dans les prochaines semaines.

Rappel des faits

Le 11 avril 2003, date du crime. La famille Flactif : le père, la mère et leurs trois enfants se faisaient assassinés dans leur chalet du Grand Bornand en Haute Savoie. Leurs corps ont ensuite été brûlés dans une forêt voisine. Presque cinq mois après, les autorités ont interpelé David Hotyat, leur voisin, un mécanicien de 33 ans. Il a dans un premier temps avoué les faits en montrant le site de la crémation avant de se rétracter. Il a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une peine de sureté de 22 ans. Quatre autres personnes ont été incarcérées pour complicité.

Aurélie Beau

Article publié sur le site www.lyongratuit.com - Le 12 juin 2009

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CV VIRTUEL POUR JOB BIEN REEL
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